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Madamoiselle Mani rentre en scène
30 septembre 2008

+la voix de Dieu+

Chapitre 6 :

J’étais furieux…Pourquoi perdions nous notre vue commune maintenant ? Dans une situation aussi critique…Je m’énervais  et lacérais de mes cers l’écorce mais la magie d’Ael était trop puissante. Quand je décidais de me calmer et de me concentrer. Peu à peu ma vue se troubla et je fus de nouveaux à tes côtés. Aucun de vous trois n’avait bougé, protagonistes d’une scène qui, je l’espérais, ne virerait pas au tragique.

Quand soudain tu réagis d’une façon que je n’oublierais jamais, me comblant d’une fierté demeurée jusqu'à ce jour intacte.

-« Pour qui vous prenez vous ? » Ton regard était dur et ta voix n’avait pas flanché.

-« Tu vois Tyki, j’avais raison elle n’est pas » commença Ael, sur de ta coopération.

-« J’utilisais le terme « vous » en tant que deuxième personne  du pluriel pour désigner un groupe, en l’occurrence vous deux, ici, et non pas pour sa forme polie, AEL !» Le coupas tu d’un ton sec.

Sa bouche s’entrouvris sous le coup de la surprise mais aucun son n’en sortis. Il ressembla à cet instant plus à un poisson échoué qu’au pan d’il y a à peine quelques instant. Ce qui, je le confesse humblement, me fit bien rire. Tyki avait l’air tout aussi décontenancé mais cela se marquait plus dans ses yeux arrondis par l’incompréhension. Une baleine échouée et un merlan fris se tenaient devant toi quand tu repris d’un ton aussi sec qu’une guillotine.

-« Je fais à ce point décoration ou suis-je peut-être transparente ? Cela fait dix minutes que vous parlez de moi, de mon destin comme si je n’existais pas ! » Au son de ta voix j’imaginais au combien ton regard devait lancer des éclairs et je n’aurais pas voulu me tenir à leur place.

-« Je  vais vous le dire moi, vous vous ressemblez plus que vous ne le croyez. Deux beaux très beaux jeunes hommes qui croient qu’il suffit, parce que de nombreuses femmes leur tombent dans les bras, de rouler des muscles et de battre des cils pour que tout leur soit acquis. Mais laissez moi bien vous prévenir que ce ne sera pas mon cas ! Je ne suis ni » Tu te tournas vers Tyki « une marchandise qu’on troc et que l’on utilise comme appât, ni d’ailleurs un trophée de chasse au cœur que l’on accroche au mur » Cette fois ton regard c’était posé sur Ael qui avait fermé la bouche. Son regard me surpris, il avait l’air peiné et ressemblait à un cocker apeuré mais tu ne te laissas pas attendrir. Malgré la fatigue dans tes veines et ton souffle rendu court par la maladie, tu te relevas. Ael te proposa sa main que tu balayas d’un mouvement de défis. Tu les toisas avec toute la fierté dont tu étais capable.

-« J’espère que j’ai été clair. Je suis un être humain libre. Je choisirais donc mon chemin par la réflexion et non pas parce que j’aurai été séduite » 

Tu tournas les talons et marcha du pas le plus ferme que tu pus, laissant les deux coqs blessés dans leur ego. Je ne pu m’empêcher de pouffer de rire et je sentis se dessiner sur ton visage un sourire fier et taquin qui deviendra par la suite un de tes signes distinctifs. Je te murmurais : «  je suis extrêmement fier de toi «  Ton sourire se fit encore plus large…

Dés que tu fus hors de leur champ de vision, tu te laissas aller contre un arbre. Tu étais encore trop faible pour parcourir, comme avant, de long chemin. Mais qu’importe tu venais de prouver ta détermination et ton courage, égratignant ainsi ton manque de confiance en toi. Je me surpris à vouloir fredonner un air alors que je ne connaissais aucune mélodie. Tant pis ! J’allais entonner un chant spécialement inventé à ta louange quand ma prison d’écorce s’ouvris laissant place à un Ael boudeur qui cette fois ci ne jouait plus la comédie…je l’accueillis par un :

« Bien le bonjour Ael ça faisait longtemps…Pas trop chamboulé ?... »

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